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Chroniques disques quartet - Denis Constant Martin - jazz magazine - mars 2007 sextet Reflections - zicline Chroniques concerts - (extraits) Parthenay - Improjazz - octobre - n°89 - Chroniques disques - Christophe Marguet - ECARLATE Le chant du Monde/Harmonia Mundi Le responsable de ce quartette est Christophe Marguet ; il a signé tous les thèmes interprétés sur ce disque ; et pourtant cette musique semble surgir d’un authentique travail collectif. C’est le premier compliment qu’on peut adresser au batteur-compositeur-chef d’orchestre à propos d’ « Ecarlate ». Plus précisément, il a su mettre en valeur les qualités et les inclinaisons d’Olivier Benoit pour qui la création musicale ne saurait se concevoir, dans quelque domaine qu’elle se déploie (musique improvisée, musique électronique, musique « contemporaine »), sans un travail sur le timbre. Entre ses mains, la guitare est une palette à l’aide de laquelle il produit des couleurs sonores en utilisant des procédés électroniques (saturation notamment), mais surtout en explorant les ressources intrinsèques de l’instrument, qu’il prépare si nécessaire. De ce fait, il échappe au piège des nuages électriques et parvient à combiner attaque, polyphonie de timbres, modulations d’intensité pour ouvrir les compositions de Marguet, comme on ouvre un fruit, pour en tirer tout le suc. Les trois autres partenaires de ce quartette s’engouffrent dans ces passages pour enrichir les couleurs sonores et donner un caractère plus incisif aux évolutions collectives : Sébastien Texier, naturellement ; Bruno Chevillon de l’archet ; et Christophe Marguet, des cymbales en particulier. Ces compositions de timbres n’aboutissent toutefois pas à une monotonie de climats. A ce point, le batteur–chef d’orchestre retrouve un rôle essentiel en variant, avec Bruno Chevillon, les formules rythmiques. Ces quatre musiciens nous offrent un disque de musique expérimentale, dans le sens le plus noble du mot.
Marguet sextet - "reflections" - label bleu - 2003 - LBLC 6652/Harmonia Mundi). Marguet (dm, perc), Alain Vankenhove (tp, bugle), Daunik Lazro (as, bs), Michel Massot (tu), Olivier Benoît, Philippe Deschepper (g) Petit à petit, Christophe Marguet grimpe les échelons de la reconnaissance et du savoir-faire. Non seulement rythmicien hors-pair, ce jeune batteur s'affirme aussi comme un leader et compositeur de tout premier ordre. Une triple casquette que seuls quelques illustres prédécesseurs ont pu habilement (sup)porter (Paul Motian, Daniel Humair ... pour ne citer qu'eux ...). C'est donc après avoir pratiqué différents styles de jazz lors de nombreuses collaborations (Claude Barthélémy, Sylvain Kassap, ONJ ...), que Christophe Marguet s'oriente vers une musique plus personnelle. En témoignent deux premiers albums (Résistance poétique et Correspondances) acclamés de toutes parts. Pour Reflections, les qualités de compositions du batteur sont développées à l'aide d'un sextet singulier. En effet, on y retrouve une instrumentation peu banale composée d'un saxophoniste (Daunik Lazro), d'un trompettiste (Alain Vankenhove), d'un tubiste (Michel Massot) et de deux guitaristes (Olivier Benoit et Philippe Deschepper) ... Ainsi entouré, le leader de la séance propose une écriture qui fait néanmoins la part belle à de longs passages où les musiciens peuvent improviser sans retenue. Rendant souvent la musique éprouvante pour un auditeur mal averti. Alors attention : avertissement ! Christophe Marguet est un musicien résolument tourné vers l'avant avec un appétit féroce pour découvrir de nouveaux horizons. Lui et ses compagnons jouent ainsi une musique libre et vivante ... Pur non avara di esperienze internazionali, la carriera di Christophe Marguet si è sviluppata soprattutto nelle natìa Francia. Probabilmente gli appassionati italiani hanno incontrato per la prima volta il suo nome tra i ranghi dell’Orchestre National de Jazz nella gestione del nostro Paolo Damiani, con all’attivo l’interessante Charmediterranéan inciso per l’ECM. Il trentottenne batterista è alla sua terza prova come leader, e Reflections segna una svolta notevole nel suo percorso artistico. Se l’espressività multiforme e graffiante era già emersa nei precedenti titoli per la Label Bleu (Résistance Poétique del 1997, in trio con Olivier Sens al contrabbasso e Sébastien Texier alle ance, e Les Correspondances del 2000, con l’aggiunta del sassofonista Bertrande Denzler), entrambi acustici, stavolta la tavolozza si arricchisce di sonorità elettroniche, strutture più dense e intricate, escursioni dinamiche estreme. Con Philippe Deschepper e Olivier Benoit alle chitarre, Daunik Lazro ai saxes, Alain Vankenhove alla tromba e Michel Massot alla tuba, Marguet alterna atmosfere magmatiche, energici riff rockisti, neobop, improvvisazioni collettive e non, mantenendo una cifra stilistica piuttosto personale. Da seguire. Da casa Label Bleu, terzo album per questo giovane batterista francese. Questa volta guida un inusuale sestetto di giovani che comprende due chitarre, tuba, tromba e sax. Autore, arrangiatore e bandleader, oltre che strumentista di assoluto valore, Christophe Marguet si conferma uno dei grandi talenti emergenti del jazz europeo. - Christophe Marguet Sextet - Reflections feat Alain Vankenhove, Daunik Lazro, Michel Massot, Olivier Benoit e Philippe Deschepper. Un musicista di cui sentiremo molto parlare. Kritik: Drummer Christophe Marguet is the kind of free-improviser who has found his way to the edge from much safer musical ground. Marguet's lineup has brittle, David Gilmore-like guitarists, huffing euphoniums, a trumpeter bridging late Miles and Lester Bowie, and some fierce, angular reeds-playing. The slow pieces are compelling blends of buzzing-bee brass sounds, distant electronic squeals and lurching choruses, and the cryptic guitar lines and swerving sax themes of the quicker pieces (like Run) have an eerie urgency. Trumpeter Alain Vankenhove unleashes some arresting free-Miles effects on Au-Dessus de la Ville, and Marguet 's adaptable drumming fits a fast-changing kaleidoscope of demanding contemporary jazz. Zdumiewajace, jak wielki potencjal artystyczny kryje sie w srodowisku francuskim. Oto mam przed soba nowy album perkusisty Christopha Marguet. Nazwisko tego muzyka do tej pory niewiele mi mówilo. Ot, pojawil sie na kilku nagraniach basisty Henriego Texiera i to wszystko co wiadomo mi bylo na jego temat. Tymczasem nagral naprawde swietna plyte! W skladzie jego sekstetu wystepuja juz bardziej znani instrumentalisci, jak Philippe Deschepper na gitarze albo bardzo interesujacy, acz mocno niedoceniony, saksofonista Daunik Lazro. Muzyka stanowi jakas wysoce indywidualna impresje na temat M-Base'owych kunsztownych polifonii instrumentów detych (saksofon, trabka i tuba), downtownowej gitary kojarzacej sie z Davidem Gilmorem oraz elementów europejskiej muzyki improwizowanej. Trudno, na razie powiedziec o Marguecie, ze odkrywa jakies zupelnie nowe obszary muzyczne ale faktem jest, ze "Reflections" jest plyta, która potrafi zaintrygowac. Na pewno warto zapoznac sie ze sciezkami, po których podaza oryginalna twórczosc tego muzyka i zwrócic baczniejsza uwage na to, co bedzie mial w przyszlosci do zaproponowania. Marek Romanski {Jazz&Classics) Dès les premiers entrelacs de guitares d’acier et de verre pilé, à peine installé le tempo nerveux de la batterie, le cuivre froissé de l’alto déchire l’atmosphère, escorté bientôt par cette trompette sinueuse et cantabile (parfois c’est un bugle) et ce tuba agile, nerveux. Marguet, Benoît et Deschepper s’entendent à désaxer toute certitude rythmique. Rien de tel pour vaincre l’ennui, entre l’écho d’une pulsation qu’on jurerait stevecolemanienne (City Roots), les acquis de la révolution tranquille du trio de Paul Motian (celui avec Frisell et Lovano) et le souvenir ineffaçable de Pete Cosey et Reggie Lucas franchissant le mur du son, jadis, avec Miles – “Agharta”, 1975. Au-dessus du volcan, Lazro, Vankenhove et Massot restent en éveil. Souffles en fusion-fission – comment est-ce possible? Écoutez. Percées dans l’aigu, plongées dans les graves, chants, cris, chuchotements, tensions imprévisibles, calmes d’avant la tempête : il se passe beaucoup de choses dans ce disque, sans doute le meilleur, à ce jour, de Marguet. Un disque digne, intelligent, pensé (timing et enchaînement des morceaux absolument parfaits), tranchant à vif dans l’ordinaire formel de ces musiques qu’on dit, croit ou rêve “jazz”. Frédéric Goaty - jazz magazine - disque d'Emoi - juin 2003 Peu à peu Christophe Marguet, maître-tambour hors-normes, réalise son rêve: s'affirmer en tant que batteur-leader-compositeur, triple défi périlleux relevé par quelques illustres prédécesseurs comme Daniel Humair ou Paul Motian. Son premier album en trio, acclamé de toutes parts, ressemblait déjà à un pari réussi. Résistance Poétique servait de manifeste à un second opus en forme de confirmation. Pour nous livrer ses Reflection 2003, Christophe Marguet muscle son propos et s'entoure d'un sextet dense et incendiaire, des compositions sur mesure pour le grain des amplis de Deschepper, la matière du tuba de Michel Massot ou le son extra large de Daunik Lazro. Une équipe de choc, menée d'une main souple mais ferme, par un jeune homme sûr de son chemin, des musiciens heureux de jouer une musique libre et vivante, écrite par un de ceux sur lesquels se bâtit l'avenir du jazz européen. - Concerts - "Un solo tragique de Lazro. L'altiste semble jouer simultanément toutes ses notes. Il substitue à la construction une sorte d'évidence du métal et du souffle mêlés. Musique d'oxycoupage. Un autre encore, sculpté à froid dans l'acier par Olivier Benoit qui laisse comme Lazro le temps ruisseler sur la sculpture ramassée et toujours plus contractée qu'il taille. Le son de sa guitare laisse dans la bouche un goût de fer et de sang"(...) ..."Pour quelques uns il s'agit d'interpréter
une musique ancienne en lui rendant toute sa brillance inaugurale (Vienna Art
Orchestra). D'autres se prennent à susciter un monde puis à le
modeler (Joëlle Léandre et Mat Maneri ou Olivier Benoit) pendant
que le vieux maître de tout à l'heure associe librement, rusant
avec une inconsciente mémoire (Abdullah Ibrahim). Certains choisissent
de prendre en compte l'histoire du jazz et de montrer sa cohérence (VAO,
Domancich)"... (extraits) Parthenay - Improjazz - octobre - n°89
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