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Chroniques disque : - Philippe Carles - disque d'émoi Jazz magazine n °493
- juin 1999 - page 63 Chronique concerts : - Gérard Rouy - jazz magazine N°505 - juin 2000 - festival d'Amiens
- Chroniques disque - "Franche Musique" - Hopi HOP 200023 - 1999 "A la différence d'une majorité de disques, celui-ci impose d'emblée-non, propose, suggère...- une manière de sérénité, un tempo point trop rapide, et le drumming comme un axe ductile, chantant, jamais dictatorial. Elasticité, rebond, souplesse, suspens, silences, clins d'oeil (aux amis et batteurs aimés), gourmandise du son, tout sauf la frénésie, le trop plein, et les effets d'urgence. Et quand ça s'accélère, ça ne s'énerve pas pour autant. Jouer avec le temps, c'est d'abord savoir le prendre, et Jacques Mahieux, tel les archers Zen aura longtemps(at)tendu, visé, avant de lâcher ce premier trait de batteur-leader - pour nous, il avait déjà fait mouche." Philippe Carles - disque d'émoi Jazz magazine n °493 - juin 1999 - page 63 "Jacques Mahieux a concocté un petit bijou, un miracle de grâce en scène qui circule entre ces quatre-là, lex-soixante huitard et des jeunots - et quels jeunots - "...qui nont peur de rien". Jacques Mahieux, on laime pour son histoire et ses prises de risque, entre batterie et chansons, ses amitiés avec Jef Sicard, Jean-François Canape, Philippe Deschepper et tant dautres... ce sont ces relations fortes et innombrables qui constellent cette soirée, les compositions étant confiées aux "jeunots" mais aussi à Kassap, Texier (le père), Levallet, Marais, Barthélémy, pères fondateurs du collectif Zhivaro avec Mahieux. Chaque pièce est dédiée à un batteur. "Une façon de payer nos dettes. Une question de fidélité". Un homme dhonneur, franc et sans compromission. "Un archer zen" (Philippe Carles) " Elasticité, rebonds, souplesse, suspens, silences, clins doeil, gourmandise du son, tout sauf la frénésie, le trop plein et les effets durgence..." "Jacques Mahieux joue de la batterie proprement. Je veux dire avec limpidité, de manière appropriée et dans un esprit d'intégrité parfaite. Peu de jazzmen dans le monde ont à tout point de vue, les mains aussi propres que lui. Il est de ceux pour qui l'avenir du jazz réside dans sa présence: refus du passéisme mais permanence de l'élan originel. Du coup, rien n'inspire moins la nostalgie que ce disque d'hommages à de grands anciens (Haynes, Humair, Motian, etc.). La musique de Mahieux a l'âge de ses jeunes partenaires - son fils Nicolas, Vincent Mascart, Olivier Benoit, lesquels éprouvent dans leurs veines ce qui fait battre le coeur de Jacques. Franche Musique ? oui, comme de l'or." Diapason - juillet 1999 - auteur ? "Voilà, c'est fait : le fidèle second vient d'enregistrer à cinquante-deux ans son premier disque de jazz sous son nom comme batteur (on le connait également comme chanteur). Tout en faisant l'éloge de la maturité qui confère à cette "Franche Musique" une réelle profondeur, il salue la jeunesse et joue les passeurs en s'entourant de musiciens de la jeune génération : Vincent Mascart (saxophones), Olivier Benoit (guitare), et Nicolas Mahieux (contrebasse). Mahieux signe deux thèmes seulement (dont le formidable No Lizard/ Blues facultatif ) et empreinte des compositions aux musiciens du collectif Zhivaro (Texier, Kassap, Barthélémy, Levallet, Marais). Chaque plage est l'occasion d'un hommage aux batteurs qui comptent pour lui : Frankie Dunlop, Daniel Humair, Paul Motian, Han Bennink, Pete La Roca, Bob Moses et Roy Haynes. Pourtant, même s'il s'achève par un hommage en solo (Vive le Roy) "Franche Musique" est tout sauf un disque de batteur. Ce serait mal connaître Jacques Mahieux que de croire le contraire. Son disque est libre. La forme, les formes ne sont plus des contraintes. Bop par ci, ou pas là. De l'air partout dans cet excellent quartet où les idées circulent vite. Renaud Czarnes - **** Jazzman - juillet/août 1999 "Voici donc, après bientôt trente ans de "partenariats dévoués", le premier enregistrement en leader de l'ami Jacques si l'on excepte ses deux très beaux albums de chansons ("Chantages" en 1991 et "Mahieux" en 93). Pour l'occasion, le compagnon de Deschepper, Sclavis, Godard, Lovano et de tant d'autres a réuni une équipe de jeunes loups prometteurs: à la contrebasse, son fils Niucolas que l'on avait déjà pu découvrir en 95 au festival Jazz aux Pyramides de Welkenraedt, à la guitare, Olivier Benoit qui a assimilé toute la syntaxe contemporaine de l'instrument, et aux saxophones, Vincent Mascart, substitut occasionnel de Julien Loureau au sein du Sonjal Septet de Texier mais aussisoliste au sein du quartet de Florence Melnotte et sur "Koreni", le dernier album de Bojan Z. Mis sur pied voici plus d'un an et demi, le quartet fait preuve d'une entière complicité, d'une palette sonore aux colorationsirisées et d'un subtil équilibre des rôles. En homme qui sait prendre son temps, Mahieux a peaufné son projet jusque dans la conception d'ensemble de l'album. Entre deux belles compositions personnelles qui ouvrent et ferment l'album, trois Haï-Ku permettent à chacun de ses compagnons de se mettre en évidence en solo absolu puiis viennet une série de thèmes empruntés à ses compères du collectif Zhivaros : des rythmes nerveux de Nao Incomodar de Texier, on passe au chantant Senecio de Kassap puis à de belles compositions signées Barthélémy, Levallet, et MArais. Chaque thème est de surcroît l'occasion d'une dédicace aux batteurs admirés par le leader : Frankie Dunlop, Daniel Humair, Paul Motian, Hank Benninck, Pete La Roca, Bob Moses et enfin, Roy Haynes célébré dans le solo final de Vive le Roy. Un projet totalementabouti pour une "Franche Musique " tout en équilibre. Jacques Mahieux ou comment faire chanter une batterie. Claude Loxhay - **** Jazz Around - juin 1999 - Chronique concerts - - festival d'Amiens Jacques Mahieux réinvente à travers son nouveau quartet de jeunes gens les lignes claires d'un jazz basé sur le swing direct (la mise en place du bassiste Nicolas Mahieux), et l'émotion franche réveillant l'héritage des maîtres, du drive de Roy Haynes aux libertés de Paul Motian, dont ils ne sont pas sans évoquer le trio, notamment grâce à l'âpre lyrisme de Vincent Mascart (ts) et aux réjouissantes incartades sonores d'Olivier Benoit (elg)." Gérard Rouy - jazz magazine N°505 - juin 2000
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