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Duo trapèze danse / guitare électrique
Trapèze : Clémence Coconnier
Guitare électrique/ électronique : Olivier Benoit
Création lumière : Sylvie Garot
Contact : Clémence Coconnier
1 cité de Gênes 75020 Paris
T 06 12 27 35 70 / M clemcoconnier@yahoo.fr
Lelabo – Françoise Lebeau
29 rue des Récollets 75010 Paris
T 01 55 26 00 11 / M francoise.lebeau@lelabo.asso.fr
Ce projet de performance est né d’une interrogation sur le vertige.
Dans le vertigineux, ça tourne (et non pas « ça tombe »). On est dans une spirale qui porte ailleurs ; dans un monde, un réel, où il n’y a pas d’alternatives (le sol ou l’air, la gravité ou l’apesanteur, le réel ou l’imaginaire), mais le trouble de l’infini. Devant cette immensité insoupçonnée qui se dévoile, on peut se sentir happé… En tout cas on perd ses repères – son équilibre ?
De l’écoute à l’écriture. Le vivant du corps
L’improvisation comme processus d’écriture au présent – du « présent vivant ».
Avec ce duo nous explorons cet endroit où le mouvement et le sonore se rejoignent – dans une musicalité du geste, un mouvement du sonore. Une écriture dans le vivant de l’écoute. Une attention aiguë sur les points d’appuis, les vibrations, flux fluides qui circulent.
Une attention à l’affût, à l’écoute, aux aguets.
L’improvisation comme processus d’écoute qui permet de capter le présent, de se rapprocher au plus près d’un rythme organique du corps : tous ces petits accrocs, ces petites suspensions, et en même temps ces coulés, ces coulées laves.
Vertige de l’improvisation : on ne connaît pas le fond, pas la fin au préalable. On va, on tisse et on se rend compte qu’on tombe sans cesse mais que le moment de l’écrasement n’arrive jamais. Parce qu’on n’est plus que dans la chute, la tombée : le tracé, l’écriture en vivant, organique – du présent du rythme interne. Porter l’attention sur le présent du mouvement, du rythme. Et une écoute entre la musique et le corps : la musique porte le corps et le corps emmène la musique : dialogues autour du rythme profond, interne, et complémentarité.
Dissonances et consonances du corps en l’air et des vibrations musicales.
Autour de l’onde : ondes sonores et ondes du mouvement dans le corps. Ondes et air. Ondes aériennes et vibration.
Le souffle et l’air
Le vertige, cet état de tension entre aspiration et oppression ?
Un appel d’air, l’idéal d’un état aérien - de légèreté et fluidité sans limites ; et aussi l’asphyxie, manque d’air à l’intérieur - un air comprimé dans les parois du corps. Va-et-vient entre un corps habité, traversé par l’air, et un corps à l’étroit serré obstrué opprimé par un trop d’air qui enserre.
Un rapport à l’air qui passe par la respiration. Où est-ce que ça bloque. Quand est-ce que ça circule : points d’apnée, suspension et déliaison. Un corps aérien : d’autres limites du corps ?
Un rythme, des ondes.
Diastole-systole du cœur. Battements et percussions des ondes dans le corps, des ondes du corps. Ondes dans le corps. Ondes encore. Un corps vibratoire vibraphone. Ondule et vibre. L’air et le rythme. Le souffle et les ondes.
Un mouvement onde. Faire onde.
Tous ces petits infimes à l’intérieur qui tressaillent. Tressautent. Ce n’est pas forcément continu. Ça rebondit ça coule ça s’arrête en suspens puis reprise. Saccadé et coulé. Dense et fluide. Compact et délié.
« Je plane et je danse »
Je prends appui sur des principes de mouvement de la danse contemporaine que je confronte au corps sur le trapèze pour ouvrir les possibilités de mouvement dans le cadre du trapèze.
Avec Pénélope Hausermann j’ai travaillé sur la lenteur, autour d’un mouvement continu qui donne à voir les passages.
Avec Lili Dehais il s’agissait de délier à l’intérieur autour d’un travail sur la mobilité dans les articulations :insuffler de l’air entre les os.
Ma recherche est de trouver un rythme, diastole-systole - du centre à la périphérie - des perceptions internes aux appuis extérieurs. Un rythme du corps, un rythme dans le corps : ressentir et donner à voir un rythme propre au corps.
- tension – extension
- diastole – systole
- compression – explosion
Donner à voir ce corps organique traversé par des flux des fluides, habité de l’intérieur. Irradier, scintiller ce monde, tous ces petits corps.
Des textures de mouvement : travail sur les points d’appui en l’air (dans l’agrès, avec le trapèze : un dialogue corps-objet) et internes (à l’intérieur du corps, dans les articulations, les espaces entre).
Expérimentation de qualités de relation à un milieu, une densité (l’air).
De la pesanteur à la suspension : points d’appui extérieurs au corps ou internes.
On n’est pas seul dans sa peau, interprète dans la création de Julie Bérés – Festival 100 Dessus Dessous à La Villette, oct. 05, et Ateliers contemporains du Quartz, nov. 05.
Marie-Louise interprète dans la compagnie de cirque chorégraphié L’éolienne (ateliers de recherche 06-07 en vue de la création du spectacle en novembre 07).
Trapézi, duo avec Pénélope Hausermann autour d’une table suspendue – résidence au Théâtre du Maillon (Strasbourg) et création dans le cadre des « Numéros neufs » de la SACD au festival Furies (Châlons en Champagne), juin 05 – et Trapézi (film de Sylvie Garot à partir du numéro– commande SACD).
Paresse, interprète dans la chorégraphie de trapèzes orchestrée par Pénélope Hausermann – Friches Théâtre Urbain, mai 05
Fantaisie Rossini, solo de danse-trapèze et vidéo - résidence de recherche à La Villette, août 04
trapèze –
Je commence le cirque en 1992 à l’école du Lido (Toulouse) ; le trapèze est directement une évidence.
Je viens à Paris en 2002 pour me former auprès de trapézistes pédagogues : Lili Dehais et Zoé Maistre.
Je fais aussi plus ponctuellement des formations en ballant (les Noctambules, Nanterre), volant (Ecole de Rosny, Ecole Les Siamangs) et portés aériens (cadre, hamac : avec la compagnie L’éolienne).
Depuis 05 je poursuis mon exploration de trapéziste aérienne en travaillant sur des créations comme interprète avec Pénélope Hausermann (« Paresse », « Trapézi »), puis Florence Caillon (compagnie L’éolienne).
danse contemporaine –
bourse de l’Adami pour les formations « Danse verticale » par Laura de Nercy (oct.05) et « Corps/Paysage – Paysage/Corps » par Rachid Ouramdane, Armando Menicacci et Emanuele Quinz (déc. 05) au CND
Carte blanche Olivia Grandville (avril 06) au CND
stage « Un monde sans gravité, espace de rencontre entre danse et cirque » par Kitsou Dubois au Manège de Reims, sept.-oct. 05
entraînement quotidien et stages à la Ménagerie de Verre, au CND et aux Hivernales d’Avignon depuis 2002 (intervenants suivis : Pierre Doussaint, Marion Ballester, Marion Lévy, Sophie Lessard, Martha Moore, Michèle Pereira, Nina Dipla, Virginia Heinen, Béatrice Massin, Veronica Vallecillo, Jean Gaudin, Julie Dossavi).
université –
Doctorat d’Etudes Théâtrales sous la direction de Georges Banu (en cours) - Sujet de la thèse : « Poétique du corps dans le ‘cirque d’art’ – du vertigineux »
Fiche Technique
Son :
Ampli de guitare type fender hot rode deluxe + pied de micro + micro statique
Sonorisation à voir (1 ou 2 ou 4 enceintes type PS15 , ou Christian Heill + ampli sur pieds) en 2 ou 4 points à voir en fonction du lieu + technicien son pour 2-4 heures.
Si pas de sonorisation, prévoir : une enceinte amplifiée type genelec pour le micro statique + cablâge.
- 2 cubes ou petites table hauteur : 90 cm environ.
- Une chaise sans accoudoirs
Accroches trapèze :
Hauteur minimum 4,5Om.